La nature humaine est telle que l’homme cherche souvent à retourner un coup qui l’a frustré. Ainsi, la colère peut pousser l’homme à se venger en causant du tort à la personne responsable de sa frustration. Même si cela est puni par la loi pénale aujourd’hui, cela n’était pas le cas à une certaine époque.

Lorsque la loi du talion était encore respectée, la réciprocité du crime était la règle fondamentale. En terme simple c’était « Œil pour œil, dent pour dent ». Une histoire du genre a paru dans le journal Metro. Cela se déroule en Ukraine où un homme s’est fait justice tout seul.

L’histoire que nous sommes sur le point de vous raconter n’est pas seulement un crime, mais également une histoire d’amour. Cette histoire soulève dans notre esprit des interrogations sur ce qu’on est prêt à faire par amour.

Nous ressentons tous le besoin de protéger celle ou celui que nous aimons ; cela nous rend heureux de la savoir heureuse. Mais lorsque surgit un malheur, sommes-nous tous capables de prendre les bonnes décisions ? Sommes-nous capables de faire la part entre ce qui est bien et ce qui ne l’est pas ?

La loi du talion en Ukraine

Dmitry Ivchenko s’en est pris à la mauvaise personne. En effet, dans un buisson, Dmitry se donnait à cœur joie au viol d’une jeune dame qu’il avait immobilisé de toutes ses forces par la gorge. Malheureusement ou heureusement, le mari de cette dernière, un jeune monsieur de 27 ans a aperçu ce dernier et s’est précipité pour sauver sa femme de son agresseur. Dans la mêlée, le jeune homme a d’abord frappé l’agresseur sur la tête avant de le priver de son membre intime avec un couteau suisse. L’agresseur a été conduit à l’hôpital, mais rien n’assure qu’il pourra réutiliser son organe. D’un autre côté, il sera jugé pour agression et viol. Il risque une peine d’emprisonnement de cinq ans.

En ce qui concerne le mari, la loi ne pourrait fermer les yeux sur son acte. Même si son avocat, Maître Dmitry Spaskin, soutient que ce dernier ne faisait que défendre sa femme, il reconnaît que ce dernier aurait dépassé les bornes. Cet acte de bravoure ou de barbarie sera probablement sanctionné plus sévèrement que le crime (viol).

Durant les audiences devant le juge, le violeur a reconnu qu’il a fait l’objet d’une déception amoureuse et qu’il était saoul au moment des faits. Même s’il tente tant bien que mal de se justifier, les femmes du quartier sont ravies de sa situation. Cela les rassure que le violeur ne puisse plus commettre à nouveau son forfait à cause de son nouveau handicap.

Avoir à un proche victime d’une agression sexuelle

Le viol peut avoir des conséquences physiques sur la victime. Mais ce qui inquiète le plus c’est le trouble émotionnel. Si certaines personnes sont assez fortes pour s’en sortir, d’autres sombrent dans la dépression. Dans les deux cas, une personne victime d’une agression sexuelle a grandement besoin de l’appui de son entourage.

Les personnes victimes de viol sont souvent perdues et leurs sentiments et émotions sont confus. Il vous faut être patient avec elles, car il n’y a pas de règles ou de comportements préétablis en la matière. La crise peut durer des mois voire des années durant lesquels vous serez appelé à la soutenir même lorsque son comportement semble irrationnel.

Elles peuvent se mettre à pleurer sans raison apparente, réclamer en permanence une présence ou demander à être seules. La chose la plus importante que vous devez savoir c’est que votre soutien est primordial pour la victime. N’en demandez pas trop ! Et lorsque vous êtes perdu, demandez des conseils auprès des points d’infos.