Les dernières paroles marquantes du pape François avant son départ à 88 ans

La récente annonce, faite de manière solennelle par le cardinal Kevin Farrell, a suscité une profonde tristesse à l’échelle mondiale. Celui qui était affectueusement surnommé « le pape des démunis » laisse derrière lui un vide immense et un héritage empreint d’humanité.

Un parcours marqué par l’engagement et la foi

Originaire de Buenos Aires sous le nom de naissance Jorge Mario Bergoglio, il accède en 2013 à la fonction de 266e pape de l’histoire. Premier souverain pontife issu d’Amérique latine, il a insufflé un vent de renouveau au sein de l’Église catholique : simplicité dans sa démarche, proximité avec les fidèles, ouverture aux enjeux sociétaux majeurs.

Malgré des problèmes de santé ces dernières années, François n’a jamais abandonné sa mission. Jusqu’à la fin, il a poursuivi son action. En septembre 2024, il effectuait encore un voyage en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Singapour. Ce dernier périple apostolique témoigne de sa détermination à rester connecté au monde.

Un moment de Pâques empreint de symbolisme

La veille de son décès, lors du dimanche de Pâques, le pape a prononcé sa bénédiction « Urbi et Orbi » depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre. De manière surprenante, il a souhaité faire un tour en papamobile par la suite. Une décision inattendue pour un homme affaibli, mais chargée de sens profond.

Encouragé par son infirmier, il a parcouru les allées de la place Saint-Pierre pendant une quinzaine de minutes. Il a salué, béni, souri. Pour les fidèles présents, cet instant restera gravé à jamais : le dernier contact chaleureux d’un pape aimé.

Une fin sereine et des paroles touchantes

Après cet épisode marquant, une atmosphère de calme s’est installée. François s’est reposé, puis a pris son dîner paisiblement. Cependant, durant la nuit, vers 5h30, des signes de détresse sont apparus. Il a eu la force de saluer son infirmier d’un dernier geste de la main avant de sombrer dans le coma. Il s’est éteint à 7h35, sans souffrance.

Ce moment poignant survient alors.

Avant de perdre connaissance, le pape a murmuré quelques mots à son fidèle infirmier Massimiliano Strappetti, celui qui l’avait accompagné durant son long séjour à l’hôpital Gemelli :

« Je vous remercie de m’avoir ramené sur la place. »

Une phrase simple mais profondément émouvante. Elle résume tout : sa reconnaissance, son affection pour le peuple, son besoin de proximité. Jusqu’au bout, François est demeuré ce berger humble, désireux d’être aux côtés de ceux qu’il servait.

Des obsèques à venir et un monde en deuil

Les funérailles de François se dérouleront le samedi 26 avril, en présence de milliers de fidèles et de dignitaires venus du monde entier. Ensuite, le conclave se réunira pour élire un nouveau pape. D’ici là, la communauté catholique traverse une période de deuil intense, marquée par une émotion universelle.

Un geste ultime, un regard final, un simple « merci »… et un adieu empreint de silence. Le pape François s’est éteint tel qu’il a vécu : dans l’humilité, la foi et la proximité.