L’énigme bovine qui bouscule votre raisonnement mathématique

Publié le 21 juillet 2025

Sous ses airs de devinette simpliste, cette histoire de vache à vendre et racheter révèle nos failles logiques. Un casse-tête financier qui prouve que parfois, 1 + 1 ne font pas 2... mais 400 € de profit !

Acte 1 : investissement initial de 800 €

Scénario de départ : vous craquez pour une vache en pleine santé (et plutôt photogénique, avouons-le) pour la modique somme de 800 euros. Rien de bien sorcier, c’est votre capital de départ.

Coup de chance : première plus-value à 1 000 €

Vous revendez votre bovidé pour 1 000 euros. Un rapide calcul : 1 000 – 800 = 200 euros de gain net. Tout semble limpide… jusqu’à ce rebondissement inattendu.

Le retour de la vache… à prix d’or

Plot twist : vous rachetez cette même compagne à sabots (ou sa jumelle tout aussi séduisante) pour 1 100 euros. Là, le doute s’installe. Après votre première vente, il vous reste 1 000 € – vous sortez donc 100 € supplémentaires pour boucler l’opération.

Deuxième transaction : jackpot à 1 300 €

Nouveau tour de piste : la vache s’envole cette fois pour 1 300 euros. Même équation : 1 300 – 1 100 = 200 euros de bénéfice supplémentaire. Les chiffres semblent se répéter… mais la logique est implacable.

Le verdict final : additionnez-vous vraiment ?

Décryptage méthodique :

  • Premier profit : 200 euros au compteur.
  • Second profit : 200 euros de plus.

Total : 400 euros nets empochés, sans magie comptable.

Pourquoi ce casse-tête nous piège-t-il ?

Notre esprit adore complexifier les évidences. Quand un élément réapparaît (comme notre star bovine), on imagine une continuité là où chaque transaction est indépendante. Le piège ? Ne pas isoler mentalement chaque achat-vente comme une opération distincte.

Ce petit exercice révèle combien nous nous perdons dans des détails superflus plutôt que de suivre une analyse pas à pas, claire comme de l’eau de roche.

Une morale qui vaut son pesant de cacahuètes

Leçon à retenir ? Que ce soit pour du bétail, un abonnement fitness ou un achat compulsif, toujours poser les calculs noir sur blanc avant de se lancer. Parce qu’en finance comme en amour, les sentiments brouillent parfois les équations les plus simples.