Une famille bénéficie d’une aide financière annuelle de 47 000 € : un sujet de débat enflammé

Publié le 31 janvier 2025
MAJ le 7 mai 2025

Une mère, à la tête d'une famille nombreuse, a révélé récemment le montant des allocations familiales qu'elle reçoit, déclenchant une vive réaction parmi les internautes, certains exprimant leur indignation face à ce qu'ils considèrent comme un montant excessif.

Un sujet de controverses

Cheryl Prudham, âgée de 34 ans, attire l’attention. Connue sous le nom de la « reine des allocations » au Royaume-Uni, cette mère au foyer attend son treizième enfant. Elle affirme recevoir environ 47 000 euros par an en aides sociales pour subvenir aux besoins de sa famille. Bien que ce montant puisse sembler énorme à première vue, il convient de le considérer avec nuance. Ramené à une base mensuelle, cela équivaut à environ 4 000 euros, soit environ 350 euros par enfant.

Malgré ces explications, Cheryl est l’objet de vives critiques, notamment en raison de sa manière de dépenser cet argent. Par exemple, pour le sixième anniversaire de son fils, elle lui a offert un quad d’une valeur de 500 euros, portant le coût total de la fête à 1 300 euros. Cette dépense a suscité des réactions négatives, certains considérant qu’il s’agit là d’une utilisation peu judicieuse des aides publiques.

Des systèmes d’allocations différents

Ce qui suscite une réelle surprise dans cette affaire, c’est le fonctionnement des allocations familiales britanniques, différent de celui en place en France. Outre-Manche, chaque famille reçoit un montant fixe, indépendamment de ses revenus. Le premier enfant ou l’enfant unique reçoit 21,15 livres sterling (environ 24 euros), tandis que chaque enfant supplémentaire reçoit 14 livres (environ 16 euros).

En France, en revanche, les aides sont calculées en fonction des revenus déclarés aux impôts. La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) prend en considération l’ensemble des ressources du foyer, qu’il s’agisse de salaires, d’allocations chômage, de pensions ou d’autres sources de revenus. Ainsi, le montant alloué varie d’une famille à l’autre en fonction de sa situation financière.

Si Cheryl Prudham vivait en France, il est probable qu’elle bénéficierait également d’un soutien financier conséquent, bien que soumis à des plafonds de revenus. Cependant, ce qui scandalise le plus les Britanniques n’est pas tant le montant reçu que l’attitude provocatrice de la jeune femme face aux critiques.

Des réactions contrastées

Plutôt que d’apaiser la controverse, Cheryl Prudham défend pleinement son mode de vie. Interrogée sur d’éventuels remords à recevoir autant d’allocations, sa réponse est sans équivoque : « Mes enfants ont été conçus dans ce but, pourquoi ne pas en profiter ? »

Cette déclaration attise encore davantage le débat. Face aux accusations et aux critiques virulentes des tabloïds, la jeune femme affiche une indifférence totale, convaincue de ne rien faire de répréhensible. Quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir, son cas met en lumière les tensions persistantes autour des aides sociales au Royaume-Uni et les perceptions parfois controversées de leur utilisation.