Un spécialiste aéronautique avance une hypothèse inquiétante sur la catastrophe aérienne d’Air India

Publié le 16 juin 2025

Le 12 juin 2025, un vol d'Air India reliant Ahmedabad à Londres s'est abîmé peu après son envol, causant la mort de 241 passagers et de plusieurs personnes au sol. Ce drame, survenu dans une zone habitée, a provoqué une onde de choc internationale, relançant les interrogations sur la sécurité aérienne.

Un signal d’alarme retentit peu après le décollage

L’appareil venait à peine de s’élever à 200 mètres du sol lorsque l’équipage a émis un mayday. Quelques instants plus tard, l’avion s’est abîmé au sol dans un terrible incendie. Des témoins oculaires décrivent une explosion spectaculaire et des flammes visibles à des kilomètres. Des habitants du quartier ont immédiatement couru sur les lieux pour porter secours. Si l’une des boîtes noires a été récupérée, son décryptage n’a pas encore livré tous ses secrets.

Une chute brutale qui interroge

Pour Dr Sonya Brown, spécialiste en ingénierie aéronautique, les vidéos de l’accident et les relevés radar indiquent une chute vertigineuse de la vitesse. Elle suspecte un « décrochage aérodynamique », ce phénomène dangereux où l’appareil ne parvient plus à maintenir son altitude à cause d’une vitesse insuffisante. Une défaillance des moteurs pourrait expliquer ce scénario, bien que l’enquête n’ait pas encore déterminé la cause exacte.

Des alertes techniques ignorées ?

Certains voyageurs ayant pris ce vol la veille du drame rapportent des problèmes électriques inquiétants : systèmes d’affichage coupés, climatisation défaillante… Des images montrent clairement la Ram Air Turbine (RAT), ce dispositif d’urgence qui se déploie lors d’une perte complète d’énergie. Ces éléments poussent les enquêteurs à privilégier l’hypothèse d’un grave dysfonctionnement technique.

La piste d’une confusion en cabine

Le commandant Steve Chen, vétéran de l’aviation civile, propose une théorie différente : le copilote aurait pu actionner par erreur les commandes des volets au lieu de celles du train d’atterrissage. Une telle méprise compromettrait gravement la stabilité de l’appareil durant l’ascension. Les photos confirment que le train était toujours sorti lors de l’impact – un détail qui alimente le mystère.

Météo clémente et poids conforme
Tous les experts s’accordent sur deux points : les conditions atmosphériques étaient parfaites. Aucune turbulence ni vent violent signalé ce jour-là. Par ailleurs, le poids total de l’avion, carburant inclus, ne dépassait pas les limites autorisées. Normalement, l’appareil aurait dû pouvoir compenser la panne d’un seul moteur sans conséquence dramatique.

L’enquête se poursuit

Les autorités indiennes, assistées par des experts internationaux, analysent minutieusement les données des enregistreurs. Toutes les possibilités sont examinées : défaillance technique, erreur humaine, problème électronique ou même carburant altéré. Ce crash, le plus meurtrier pour Air India depuis 25 ans, relance le débat sur les normes de sécurité aérienne.

Un drame aux multiples inconnues, qui nous rappelle cruellement qu’en aviation, le diable se cache souvent dans les détails.