L’ADN du séducteur infidèle révélé par une étude scientifique

La science a-t-elle réussi à modéliser les traits caractéristiques des hommes infidèles ? Une recherche britannique exploitant l'IA dévoile des conclusions troublantes qui bousculent nos idées reçues sur la tromperie. Loin des stéréotypes, ces révélations surprenantes invitent à reconsidérer notre perception de l'infidélité masculine.
Infidélité en France : une tendance qui se confirme ?
En France, l’adultère semble perdre son statut de tabou. D’après une enquête réalisée par YouGov en collaboration avec Gleeden, près d’un Français sur deux (42%) admet avoir été infidèle au moins une fois dans sa vie. Cette proportion augmente progressivement, particulièrement chez les hommes où 46% reconnaissent des écarts, contre 38% des femmes.
Ces statistiques révèlent une situation plus nuancée qu’on ne pourrait le penser. Contrairement aux stéréotypes, l’écart entre les sexes se réduit progressivement. Mais qui sont vraiment ces conjoints infidèles ? Des scientifiques ont tenté d’apporter une réponse… sous forme visuelle.
Profil type du trompeur : quand la recherche donne vie aux statistiques
Pour approfondir leur analyse, des chercheurs ont questionné environ 2000 Britanniques. En utilisant l’intelligence artificielle, ils ont analysé des centaines de témoignages de personnes trompées et identifié des caractéristiques physiques récurrentes. Le résultat ? Un portrait-robot se dégage : un homme blanc d’une quarantaine d’années, présentant une calvitie, quelques rides d’expression, des yeux clairs, une bouche fine et une barbe de quelques jours. On y retrouverait presque le cliché du séducteur à la française, entre désenchantement et charme.
Mais attention : ce profil reste purement indicatif. Il ne s’agit en aucun cas d’une vérité absolue. Comme le dit l’adage, l’apparence peut être trompeuse, et tous ceux qui correspondent à cette description ne sont pas nécessairement infidèles.
Quel visage pour les femmes infidèles ?
L’étude ne s’est pas limitée aux hommes. Concernant les femmes, le profil type serait une quinquagénaire aux cheveux longs et foncés, avec des yeux clairs et un nez fin. Cette description contraste avec l’image traditionnelle de la femme infidèle, souvent imaginée plus jeune et frivole dans les représentations populaires.
Cette tendance pourrait traduire une recherche d’épanouissement ou le désir de retrouver des sensations oubliées dans le quotidien conjugal.
Les hommes plus enclins à avouer leurs infidélités ?
Cette nouvelle étude confirme une tendance déjà observée dans des sondages précédents : les hommes reconnaissent plus facilement leurs écarts. Environ 33% des hommes interrogés admettent avoir trompé, contre seulement 25% des femmes.
L’élément le plus frappant de cette recherche concerne la réaction des partenaires trahis : 39% des personnes trompées ont immédiatement mis fin à leur relation, démontrant que la fidélité reste une valeur fondamentale pour de nombreux couples, même à l’ère des rencontres numériques et des relations éphémères.
L’infidélité : une question de personnalité plutôt que de physique
Rosie Maskell, responsable de l’étude, souligne avec pertinence que si des tendances physiques se dégagent, elles ne constituent pas une vérité absolue. La tromperie relève avant tout de choix personnels, de circonstances et d’attitudes. Se fier uniquement à l’apparence serait aussi réducteur que de juger une œuvre littéraire par sa jaquette.
Au final, cette recherche, à la fois fascinante et troublante, nous invite surtout à considérer la complexité des relations humaines et les multiples facettes de l’infidélité, bien loin des clichés simplistes.