Découvrez les comportements étonnants observés avant le passage vers l’au-delà

Publié le 11 mars 2025
MAJ le 8 mai 2025

Plongez dans les mystères entourant les instants précédant la mort et apprenez à appréhender sereinement ce processus naturel grâce aux révélations d'une infirmière spécialisée en soins palliatifs.

  1. Une respiration irrégulière qui peut troubler les proches

Imaginez être présent auprès d’un être cher et constater soudainement que sa respiration devient imprévisible, avec des pauses inattendues et prolongées. Une situation anxiogène pour toute personne non préparée. Pourtant, ce phénomène est identifié sous le nom de respiration de Cheyne-Stokes.

Pourquoi ce changement survient-il ?

À l’approche du décès, le métabolisme se ralentit, impactant les réflexes respiratoires. Le corps, de manière naturelle, ajuste progressivement son fonctionnement, entraînant une respiration irrégulière. Cela ne signifie ni une souffrance ni une sensation d’étouffement pour la personne en fin de vie.

Ce que l’entourage doit comprendre

  • Ce type de respiration est habituel et anticipé.
  • Il ne traduit pas une douleur ou un malaise.
  • Observer ces variations est souvent plus éprouvant pour la famille que pour le patient lui-même.

Julie McFadden souligne que malgré sa perplexité, cette respiration ne témoigne pas d’une souffrance de la part de la personne concernée.

  1. Le « râle de la mort » : un son déconcertant pour certains

Un autre élément perturbant pour les proches est un son étrange, tel un gargouillement ou un ronflement profond, survenant dans les derniers instants. Ce bruit est nommé de manière évocatrice le « râle de la mort ».

Quelle est l’origine de ce son ?

Il ne découle pas d’un problème pulmonaire, mais simplement de l’accumulation de salive que le patient n’arrive plus à avaler. À ce stade, le cerveau n’envoie plus les signaux nécessaires pour gérer ce réflexe. Ainsi, la salive reste dans la gorge, produisant ce son particulier lors de la vibration causée par le passage de l’air.

Pourquoi ne pas s’alarmer ?

  • Ce son ne traduit pas une souffrance.
  • Le patient en est généralement inconscient.
  • Des traitements existent pour réduire cette accumulation de salive si besoin est.

Bien que impressionnant pour ceux qui l’entendent pour la première fois, ce phénomène est parfaitement naturel. McFadden insiste sur l’importance de l’expliquer aux familles pour qu’elles puissent accompagner leur proche avec plus de quiétude.

Le processus naturel de la mort

Julie McFadden souhaite déconstruire une idée largement répandue : la mort n’entraîne pas systématiquement de la douleur. En réalité, le corps humain est conçu pour s’éteindre progressivement, sans souffrance inutile.

  • La respiration ralentit naturellement.
  • Les fonctions corporelles déclinent progressivement.
  • Des soins palliatifs sont disponibles pour soulager toute éventuelle gêne.

Et si nous changions notre perception de la fin de vie ? Comprendre ces phénomènes permet de les aborder avec plus de calme et d’accompagner nos proches avec plus de douceur. La mort fait partie intégrante de la vie. Et, bien que délicate, elle peut être vécue avec plus de sérénité lorsque nous sommes mieux préparés.