Découverte des multiples niveaux de l’au-delà par un chercheur visionnaire

Explorez la possibilité fascinante d'un après-vie à travers différents mondes, révélée par un éminent universitaire du XIXe siècle.
Myers, décédé en 1901, a partagé son expérience post-mortem qu’il décrit comme unique. Selon lui, l’âme ne reste pas simplement en suspension dans un nuage éthéré ; elle progresse à travers sept niveaux de conscience ou d’existence. Voici un aperçu de ce voyage singulier.
La Terre, point de départ
C’est ici, sur notre plan matériel, que tout débute. La vie sur Terre est considérée comme le premier « niveau », semblable à la première marche d’un immense escalier céleste. C’est là que l’âme s’incarne, expérimente, apprend… pour finalement se détacher.
Un espace de transition entre deux mondes
Imaginez une salle d’attente tranquille, à la frontière entre ici-bas et l’au-delà. Ce deuxième stade, parfois nommé « Hadès » (sans lien avec l’enfer des mythologies classiques), représente un lieu de repos temporaire. Pour certains, comme les enfants, ce passage est bref. Pour d’autres, il peut s’étendre davantage.
Myers aurait séjourné ici après son décès en Italie. Il décrit un endroit paisible, composé d’ombres réconfortantes et d’un silence régénérateur. Une sorte d’interlude pour revitaliser l’âme.
Une réplique imparfaite de la Terre
À ce niveau, la vie ressemble à celle sur Terre… mais sans le corps. Un univers façonné par l’imagination et les souvenirs. Certains retrouvent leur foyer, leur routine, presque comme dans un rêve lucide. Cependant, il convient de noter que ce stade inclut également des zones sombres.
Ceux qui ont mené une existence égocentrique, dépourvue de compassion ou de générosité, évoluent dans des espaces ternes, froids, dépourvus d’enfants ou de lumière. Ce n’est pas une sanction imposée, mais le reflet de leur état intérieur. La transition s’opère dès qu’ils sont prêts à changer.
L’entrée dans le véritable « paradis »
C’est à ce stade que Myers prétend avoir réellement commencé à appréhender l’au-delà. Des couleurs inédites, des sensations nouvelles, tout y est plus intense. Ce royaume céleste marque une rupture avec les paliers précédents : l’âme commence à percevoir une réalité plus vaste, moins humaine et plus spirituelle.
Le processus de transformation par le feu
Dénommé « niveau de la flamme », cette étape symbolise le détachement. L’âme y consume métaphoriquement ses dernières attaches terrestres. Tel un feu de cheminée purifiant sans détruire. Ce processus n’est pas douloureux, mais libérateur.
L’union avec la lumière
À ce stade, l’entité n’est plus humaine. Elle se transforme en lumière, en pensée pure. Une conscience dénuée de toute individualité, immergée dans ce que certains décrivent comme « l’esprit du Créateur ». Bien que Myers n’ait pas atteint ce palier, il aurait reçu des récits d’autres âmes plus avancées.
L’approche du divin
C’est le sommet du voyage, mais différent des descriptions des religions traditionnelles. Pas de trône, pas de divinité barbue, pas de chœur angélique. Juste une proximité ineffable avec le Divin, au-delà des mots et des formes. Selon Carter, l’enfer n’est pas un lieu de souffrance infligée en punition, mais un état intérieur que l’on crée soi-même. Le paradis n’est pas une récompense, mais une élévation graduelle.
Une perspective stimulante
Indépendamment de nos croyances, l’approche de Myers remet en question nos conceptions. Plutôt qu’un jugement abrupt, il décrit un cheminement évolutif, lent, subtil, illuminé par la lumière et les choix personnels.
Et si l’au-delà n’était pas une finalité, mais une nouvelle phase d’apprentissage ? Une école où l’âme, tel un élève assidu, s’efforce de devenir un peu plus divine à chaque étape…