L’énigmatique parfum annonciateur de la transition ultime

Publié le 14 février 2025
MAJ le 7 mai 2025

Certains évoquent une senteur énigmatique précédant le passage vers l'inconnu. Découvrez les mystères entourant ce phénomène intrigant.

Les changements d’odeur corporelle en fin de vie

À l’approche de la mort, le corps humain traverse divers changements physiologiques. Un phénomène frappant est l’émergence d’une odeur spécifique. Contrairement à ce que l’on pense souvent, cette odeur n’est pas exclusive aux défunts, mais peut également être détectée chez une personne en fin de vie.

Cette odeur particulière provient de deux composés chimiques, la putrescine et la cadavérine. Ces gaz, issus de la décomposition des acides aminés ornithine et lysine, sont responsables de l’odeur distinctive de la décomposition. Leur libération commence lorsque le métabolisme ralentit considérablement, ce qui survient généralement dans les derniers jours de vie.

Une odeur mémorable et perturbante

Ceux qui ont déjà senti cette odeur la décrivent comme singulière et marquante. Certains la comparent à une odeur de viande avariée, tandis que d’autres la décrivent comme une senteur chimique évoquant le dissolvant pour vernis à ongles. La perception de cette odeur varie selon les individus et l’état de santé de la personne en fin de vie.

Dans le cas de maladies telles que les cancers digestifs (intestin ou estomac), l’odeur peut être particulièrement forte. Elle est généralement due à la libération de toxines et à des perturbations métaboliques.

Le « râle de la mort » : un autre signe révélateur

En plus de l’odeur, un autre signe annonçant la fin imminente de la vie est le « râle de la mort ». Il s’agit d’un bruit distinctif souvent décrit comme un gargouillement humide. Ce son est provoqué par l’accumulation de salive et de sécrétions dans la gorge, que la personne mourante ne peut plus avaler en raison de son affaiblissement.

Bien que ce bruit puisse être impressionnant pour les proches, il ne signifie pas nécessairement une souffrance pour la personne en fin de vie.

Une intuition instinctive de la fin de vie ?

Certains affirment pouvoir « pressentir » l’approche de la mort chez un proche, même en l’absence de signes médicaux évidents. Cette capacité pourrait être liée à notre instinct de survie, qui nous permet de détecter des changements chimiques subtils dans notre environnement.

L’organisation spécialisée dans les soins palliatifs, Hospice UK, confirme que l’odeur peut être un indicateur des derniers jours de vie. Cependant, chaque individu étant unique, tous les mourants ne dégagent pas systématiquement cette odeur.

Accompagner sereinement

Malgré le caractère déstabilisant de ces signes, il est essentiel de se rappeler qu’ils font partie du cycle naturel de la vie. Comprendre ces phénomènes permet d’accompagner un proche en fin de vie avec plus de calme.

L’odeur de la mort et le râle terminal sont des réalités physiologiques qui ne doivent pas générer de l’angoisse. Ce qui importe avant tout, c’est d’être présent, d’apporter du réconfort et de témoigner son amour jusqu’au dernier moment.