Les pièges alimentaires à éviter pour prévenir le cancer de l’estomac

Publié le 2 mai 2025
MAJ le 15 mai 2025

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Comment les aliments peuvent impacter votre santé de manière négative ?

On a souvent tendance à penser que les risques pour la santé proviennent d’une mauvaise conservation des aliments ou d’un plat laissé trop longtemps à l’air libre. Cependant, il est important de noter que certains aliments peuvent être potentiellement cancérigènes, qu’ils soient stockés au réfrigérateur ou non, qu’ils soient consommés crus ou parfaitement cuits. Leur composition ou leur processus de transformation peut contenir des substances nocives, invisibles à l’œil nu mais bien identifiées par les chercheurs.

Voici trois exemples courants qui, sans que vous en ayez conscience, peuvent contribuer au développement de certains types de cancer. L’objectif n’est pas d’instaurer la peur, mais plutôt de mieux comprendre pour faire des choix éclairés.

  1. Les viandes transformées : un risque bien établi

Produits de charcuterie, saucisson, bacon, jambon industriel… Ces aliments pratiques et savoureux sont souvent présents dans nos repas quotidiens. Cependant, l’Organisation mondiale de la santé a confirmé que les viandes transformées sont classées comme cancérigènes de groupe 1, au même titre que le tabac ou l’amiante.

Pourquoi ? Ces produits contiennent des nitrites et nitrates ajoutés pour la conservation, qui peuvent se convertir en nitrosamines dans l’organisme. Ces composés sont étroitement liés à un risque accru de cancer colorectal, surtout en cas de consommation régulière.

Un bon réflexe à adopter : limiter la consommation de charcuterie à des occasions spéciales (idéalement moins d’une fois par semaine) et privilégier des alternatives sans nitrites ou des protéines d’origine végétale.

  1. Les restes carbonisés : un danger invisible dans votre assiette

Avez-vous déjà chauffé un plat comme des lasagnes ou un steak jusqu’à obtenir une croûte dorée ? Attention : la cuisson à haute température (grillade, barbecue, friture intense) peut entraîner la formation de composés cancérigènes tels que les amines hétérocycliques (AHC) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Ces substances se forment lorsque les protéines animales sont exposées à des températures très élevées et sont associées à des cancers du côlon, du pancréas et de la prostate.

Un bon conseil : éviter de trop griller ou brûler les aliments. Privilégier des modes de cuisson doux (vapeur, mijoté) et retirer les parties carbonisées avant de consommer.

  1. Les fruits moisis : les petits défauts cachent de grands risques

Qui n’a jamais coupé la partie abîmée d’une pomme pour manger le reste ? Malheureusement, lorsque la moisissure est visible, les mycotoxines telles que les aflatoxines se sont déjà propagées dans tout le fruit.

Ces substances sont cancérigènes et persistent même après une cuisson ou une ébullition prolongée. Une seule pomme contaminée peut contaminer plusieurs autres dans le panier.

Un bon réflexe à adopter : dès l’apparition de moisissure, jeter le fruit entier. Mieux vaut prévenir que guérir.

Comment réduire les risques au quotidien ?

Il ne s’agit pas de bannir tous les aliments potentiellement risqués, mais plutôt de faire des choix éclairés. La clé de la prévention réside dans l’équilibre, la diversité et quelques habitudes simples à adopter.

  1. Réduisez la consommation de viandes transformées et privilégiez le fait maison

  • Optez pour de la charcuterie artisanale sans nitrites ou des produits sans sel nitrité ajouté.
  • Remplacez les encas à base de saucisson ou de bacon par des alternatives comme des fruits à coque non salés, des légumes crus ou des houmous faits maison.
  • Diversifiez vos sources de protéines en incluant des légumineuses, des œufs, du poisson, du tofu ou des viandes blanches peu transformées.
  1. Contrôlez la cuisson pour éviter les substances toxiques

  • Évitez les cuissons à très haute température prolongée (poêle brûlante, barbecue, friture intense).
  • Ne laissez pas les aliments brûler ou noircir : retirez les parties carbonisées.
  • Privilégiez des modes de cuisson doux tels que la vapeur, la cuisson mijotée, en papillote ou à l’eau. Ces méthodes préservent mieux les nutriments.
  1. Surveillez l’état des fruits et légumes

  • Ne consommez aucun fruit atteint de moisissure, même partiellement. Les mycotoxines sont invisibles et peuvent se propager largement.
  • Achetez en petites quantités pour éviter le gaspillage et conservez vos produits dans un endroit sec, bien aéré et à l’abri de la chaleur.
  • Lavez et séchez soigneusement vos fruits avant de les ranger pour limiter la croissance de moisissures.
  1. Restez vigilant lors de vos achats

  • Scrutez les étiquettes : méfiez-vous des termes tels que « salaisons », « conservateurs E250/E251 » (nitrates/nitrites).
  • Préférez les produits simples, avec une liste d’ingrédients courte, sans additifs superflus.
  • Optez pour des aliments de saison et non transformés autant que possible.
  1. Adoptez une alimentation protectrice

  • Incluez des aliments reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes comme les fruits rouges, le brocoli, l’ail, le curcuma, les noix, le thé vert, etc.
  • Privilégiez les fibres alimentaires (légumineuses, céréales complètes, fruits et légumes) pour favoriser un bon transit et réduire le risque de cancer colorectal.
  • Préférez l’eau aux sodas ou jus industriels riches en sucres favorisant l’inflammation.

Mieux vaut prévenir que guérir

Il est essentiel de prendre conscience que nos choix alimentaires quotidiens peuvent avoir des répercussions à long terme sur notre santé. En ajustant légèrement nos habitudes, nous pouvons considérablement réduire notre exposition à des substances potentiellement nocives, tout en continuant à savourer nos repas.

Votre assiette peut devenir votre alliée santé, à condition de la composer de manière éclairée.