Cancer du sein et ovaire : décryptage des connexions génétiques à ne pas ignorer

Publié le 24 juin 2025

Saviez-vous que ces deux cancers féminins partagent des racines génétiques communes ? Comprendre leurs interactions permet une prévention plus efficace et un dépistage ciblé. Découvrez comment ces mécanismes biologiques peuvent influencer votre santé.

BRCA1 et BRCA2 : ces gènes qui influencent notre santé

Saviez-vous que deux petits gènes jouent un rôle capital dans notre protection contre certains cancers ? BRCA1 et BRCA2 sont comme des gardiens de notre ADN : ils aident à réparer les dommages cellulaires et maintiennent nos tissus en bonne santé. Mais quand une mutation survient, leur efficacité diminue, laissant le champ libre à des cellules anormales.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec une mutation BRCA1, une femme présente jusqu’à 72% de risque de développer un cancer du sein, et 44% pour l’ovaire. Pour BRCA2, on parle de 69% et 17%. Des statistiques qui montrent l’importance de se renseigner sur son patrimoine génétique.

Histoire familiale : quand l’hérédité nous parle

Votre mère, sœur ou grand-mère a été touchée par un cancer du sein ou des ovaires, surtout avant 50 ans ? Ce détail familial pourrait être plus qu’une coïncidence. Même un seul cas dans votre arbre généalogique mérite attention. La solution ? Prendre rendez-vous dans un centre de génétique médicale pour évaluer la nécessité d’un test ADN.

Des risques qui s’additionnent

Au-delà de la génétique, plusieurs éléments peuvent influencer la balance :

  • Le temps qui passe (l’âge étant un facteur clé)
  • Un traitement hormonal suivi longtemps après la ménopause
  • Des règles précoces ou une ménopause tardive
  • Avoir eu ses enfants sur le tard, ou ne pas en avoir eu

Ces paramètres, combinés entre eux, peuvent alourdir la balance – raison de plus pour en parler lors de vos consultations.

Agir plutôt que subir

Connaître ses risques, c’est se donner les moyens d’agir en connaissance de cause. Plusieurs options existent :

  • Surveillance renforcée : pour les personnes à risque, des examens plus fréquents et adaptés (IRM, échographies, marqueurs tumoraux) permettent une détection précoce.
  • Chirurgie préventive : certaines choisissent d’ôter seins ou ovaires avant tout problème, après mûre réflexion avec leur équipe médicale.
  • Prévention médicamenteuse : des molécules comme le tamoxifène peuvent aider à réduire les risques liés aux hormones.

Le pouvoir de l’information

Beaucoup ignorent encore ce lien crucial : un cancer du sein peut augurer un cancer ovarien, et vice versa. Cette connaissance change tout : elle permet d’ajuster le suivi médical et de repérer plus tôt d’éventuelles complications. Particulièrement crucial pour l’ovaire, souvent asymptomatique jusqu’à des stades avancés.

Parlez-en autour de vous, questionnez votre médecin : dans ce domaine, la connaissance n’est pas juste un pouvoir – c’est une véritable armure.