Lamier pourpre : la plante sauvage aux mille vertus insoupçonnées

Publié le 18 septembre 2025

Discrète et souvent mal-aimée, cette herbacée violette qui pousse à nos pieds recèle pourtant des trésors de bienfaits. Découvrez pourquoi le lamier pourpre mérite une place de choix dans votre quotidien, tant pour votre santé que pour votre jardin.

Le lamier pourpre : une mine de bienfaits pour votre organisme

Inutile de parcourir des kilomètres : cette plante pousse spontanément dans nos jardins, les champs et même entre les fissures des trottoirs urbains. Reconnaissable à son feuillage en cœur teinté de pourpre et ses délicates fleurs tubulaires rose mauve, elle passe souvent inaperçue. Pourtant, cette cousine de la menthe renferme une combinaison exceptionnelle de principes actifs.

Sur le plan santé : son feuillage présente une richesse notable en antioxydants, vitamines (particulièrement la C) et minéraux essentiels comme le fer. Ses atouts ? Elle contribue à renforcer l’immunité, à protéger l’éclat de la peau et à retrouver une énergie naturelle. On lui prête également des propriétés digestives et relaxantes, surtout en infusion. Certains y voient même une aide précieuse pour un sommeil réparateur ou un confort intestinal accru.

Un trésor beauté et un atout jardin écolo

Pour un usage externe, le lamier pourpre s’utilise en cataplasme ou macéré dans une huile végétale pour apaiser les épidermes sensibles, les irritations cutanées ou les sensations d’inconfort. Il pourrait également revitaliser la fibre capillaire en rinçage après-shampoing.

Mais ses talents ne s’arrêtent pas là. Cette plante se révèle être une compagne idéale au potager. Comment ? En attirant les insectes pollinisateurs (spécialement les abeilles), en enrichissant le compost, et en servant de paillage naturel pour booster la vitalité des cultures.

Comment l’intégrer facilement dans votre routine ?

Aucun savoir complexe n’est nécessaire pour profiter de ses bienfaits. Voici quelques utilisations simples et sans danger pour l’apprivoiser :

  • En infusion : Séchez quelques feuilles et laissez-les infuser dans de l’eau chaude pour une boisson réconfortante.
  • En cuisine : Les jeunes pousses tendres agrémentent délicieusement les salades printanières ou les smoothies verts maison.
  • En soin naturel : Écrasez des feuilles fraîches pour une application en cataplasme sur les zones sensibles.
  • En macérat huileux : Laissez-les infuser dans une huile neutre (comme l’amande douce) pour un soin cutané tout en douceur.

Un conseil : privilégiez toujours des plants cueillis dans un endroit propre, éloigné des routes ou zones traitées. Pour la conservation, c’est très simple : faites sécher les feuilles à l’ombre, dans un lieu bien aéré, puis stockez-les dans un bocal hermétique à l’abri de la lumière.

Prudence lors de la cueillette : l’art de bien la reconnaître

Avant toute récolte, une règle absolue : savoir identifier correctement la plante. Le lamier pourpre peut être confondu avec d’autres espèces comme l’ortie piquante (désagréable au contact) ou le lamier amplexicaule, d’apparence voisine mais aux caractéristiques distinctes.

Quelques indices pour une identification sûre :

  • Ses tiges présentent une section carrée, typique de la famille des Lamiacées.
  • Ses feuilles sont douces et non urticantes.
  • Une coloration violacée marque les feuilles du haut.
  • Ses fleurs rose-violacé adoptent une forme de petit tube.

En cas d’incertitude, il est préférable de demander conseil à un botaniste amateur ou de vous référer à un guide de terrain fiable.

Et si votre jardin recélait votre prochain allié bien-être ?

Bien que méconnu, le lamier pourpre compte parmi les plantes les plus accessibles et polyvalentes qui soient. Une belle raison de lui accorder une place bien méritée, sans efforts particuliers.