Pastèque : ce fruit estival surprend par son impact sur la glycémie

Publié le 25 juin 2025

Symbole des beaux jours, la pastèque séduit par son goût sucré et son pouvoir rafraîchissant. Mais ce délice estival possède une particularité méconnue : son influence sur le niveau de glucose sanguin pourrait vous étonner.

Un fruit rafraîchissant mais trompeur pour votre taux de sucre

Adorée pour son côté désaltérant et sa légèreté, la pastèque s’invite chaque été dans nos assiettes. Pourtant, derrière son apparente innocence se cache un effet méconnu : elle peut provoquer des augmentations soudaines de la glycémie, parfois plus prononcées qu’avec du sucre raffiné.

La raison ? Sa composition presque exclusivement aqueuse, avec une absence quasi-totale de fibres, lipides ou protéines – ces nutriments qui freinent normalement l’assimilation des glucides. Conséquence : ses sucres naturels (glucose et fructose) passent directement dans le sang, créant un choc métabolique instantané, particulièrement notable après 50 ans ou en cas de résistance à l’insuline.

Un indice glycémique qui décoiffe

Avec un index glycémique oscillant entre 72 et 80 selon les cultivars, la pastèque se classe parmi les fruits les plus hyperglycémiants. Pour situer : une poire affiche 38, les myrtilles 53, tandis que le saccharose pur atteint 65.

En pratique ? 150 grammes de pastèque mangés l’estomac vide peuvent élever la glycémie davantage que deux morceaux de sucre. Et qui dit montée brutale dit inévitable descente, accompagnée de baisse de tonus, envies compulsives et fringales sucrées… Ce cercle vicieux qu’on préférerait éviter.

Astuces pour la savourer sans déséquilibre

Pas question de diaboliser ce fruit estival ! Mais comme pour tout aliment sucré, quelques précautions s’imposent. Voici comment l’apprécier malin :

  • Oubliez la pastèque en solo au petit-déj : l’absence d’autres nutriments accélère l’impact glycémique.
  • Complétez avec des aliments ralentisseurs : fromage frais, noix, ou un œuf dur pour tamponner l’effet.
  • Contrôlez les portions : 1 ou 2 tranches fines suffisent pour le plaisir sans excès.
  • Placez-la en dessert plutôt qu’en grignotage isolé.
  • Variez avec des fruits moins sucrés : mûres, pamplemousse ou abricots pour alterner les textures.

L’essentiel à garder en tête

La pastèque reste un plaisir estival légitime, mais requiert une consommation éclairée, surtout si vous êtes attentif(ve) à votre énergie ou surveillez votre taux de glucose. Car oui, un fruit gorgé d’eau peut aussi devenir un rollercoaster métabolique insoupçonné.

Désaltérante, vitaminée… mais à doser avec finesse : la pastèque s’apprécie avec discernement, pas en quantité illimitée.