5 effluves corporelles qui doivent vous alerter

Votre corps émet parfois des fragrances surprenantes qui cachent des messages importants. Découvrez comment décrypter ces signaux olfactifs pour mieux comprendre votre santé, sans tomber dans l'inquiétude inutile. On vous guide pour interpréter ces indices discrets mais révélateurs.
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Une haleine qui sent le dissolvant : l’alerte discrète du sucre
Vous avez l’impression que votre haleine dégage une odeur proche de l’acétone ? Comme si vous aviez bu du dissolvant pour vernis ? Ce n’est pas anodin, surtout si vous souffrez de diabète. Cette odeur peut être liée à une complication appelée acidocétose, où le corps, faute de glucose disponible, se met à brûler les graisses pour produire de l’énergie. Résultat ? Une libération de cétones, qui sentent… l’acétone !
À surveiller aussi :
- Une soif excessive
- Des envies fréquentes d’uriner
- Une fatigue inhabituelle
- Des nausées
Si vous reconnaissez ces signes, un petit détour chez le médecin traitant s’impose. Il vaut mieux consulter rapidement.
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Des aisselles qui prennent le dessus : quand la sueur se rebelle
Ce n’est pas la sueur qui sent mauvais, mais les bactéries qui s’en mêlent ! Et quand elles trouvent leur terrain de jeu préféré – vos aisselles –, ça donne la bromhidrose. En clair, une odeur corporelle très marquée, souvent persistante, malgré la douche.
Facteurs aggravants :
- Vêtements en matières synthétiques
- Changements hormonaux
- Alimentation trop épicée ou déséquilibrée
- Hygiène parfois insuffisante (cela peut arriver !)
Et ça se manifeste comment ?
- Une odeur forte et constante
- Rougeurs et irritations
- Sensation d’humidité prolongée
Astuce : privilégiez des tissus naturels (comme le coton ou le lin), un savon surgras et un déodorant doux adapté à votre peau.
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Une odeur de poisson qui ne part pas : le trouble rare à connaître
Vous sortez de la douche toute propre, et pourtant… une forte odeur de poisson persiste ? Ce n’est pas dans votre tête. Cela pourrait être lié à un trouble génétique peu connu : la triméthylaminurie, surnommée « syndrome de l’odeur de poisson ».
Le coupable ? Une molécule appelée triméthylamine, que votre corps peine à éliminer.
Souvent déclenché par :
- Une consommation fréquente de poisson, œufs ou fruits de mer
- Un terrain héréditaire
Les signes à repérer :
- Une odeur corporelle de poisson, persistante
- Aucune irritation ou changement visible sur la peau
En cas de doute, revoyez votre alimentation et parlez-en à un médecin ou à un nutritionniste.
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Une sueur qui sent l’ammoniac : signe d’un effort… mal nourri
Vous vous donnez à fond dans vos séances de sport ? Bravo ! Mais si votre sueur commence à sentir l’ammoniac, c’est peut-être que votre corps tire son énergie des protéines plutôt que des glucides. Ce mécanisme produit des déchets azotés… à l’odeur bien marquée !
À vérifier :
- Transpiration intense et odorante
- Fatigue musculaire rapide
- Petits maux de tête pendant l’effort
Le bon réflexe : consommez suffisamment de glucides avant et après l’effort. Votre corps vous dira merci (et vos narines aussi).
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Une urine à l’odeur forte : déshydratation ou infection ?
Une odeur inhabituelle en allant aux toilettes ? Ce n’est pas à négliger. Une infection urinaire ou une déshydratation peuvent en être la cause. Et là encore, votre nez peut jouer un rôle clé pour vous alerter.
Symptômes fréquents :
- Douleurs ou brûlures en urinant
- Urine trouble ou teintée
- Besoin pressant et fréquent d’uriner
En cas de doute, buvez davantage d’eau et consultez si les symptômes persistent.