Les signes méconnus d’un cancer du côlon révélés par une mère active

Publié le 26 mars 2025
MAJ le 14 mai 2025

Découvrez l'histoire bouleversante d'une jeune mère qui a ignoré un symptôme inquiétant, révélant finalement un cancer du côlon de stade 4.

Les premiers symptômes souvent sous-estimés

Au commencement, Tess éprouvait des douleurs abdominales occasionnelles. Ces sensations, situées très bas dans le ventre, rappelaient celles des règles douloureuses ou de l’endométriose. Progressivement, elles sont devenues de plus en plus insupportables, la laissant clouée au sol, pliée en deux par la douleur. Malgré ces signaux d’alarme, aucun diagnostic précis n’était posé.

Rassurée à tort par les analyses…

Des analyses sanguines ont été effectuées. Le constat : une carence en fer et une anémie persistante. Des symptômes fréquents chez de nombreuses femmes, souvent attribués à une alimentation déséquilibrée ou à un récent accouchement. Comme Tess avait l’habitude de ces déséquilibres, elle ne s’en préoccupait pas outre mesure. Pourtant, ces signes étaient directement liés à son cancer.

Un symptôme évident trop souvent négligé

Le signal d’alarme réel est apparu par la suite : la présence de sang dans les selles. Un symptôme qui aurait dû susciter une inquiétude immédiate. Cependant, cette manifestation a été attribuée à ses hémorroïdes, sans investigation approfondie. Or, que le sang soit visible sur le papier, dans la cuvette ou mélangé aux selles, il doit toujours alerter.

Des changements digestifs révélateurs

Un autre symptôme que Tess n’a pas pris au sérieux dès le départ : la modification de la forme de ses selles. Elles étaient devenues très étroites, comme si un obstacle entravait partiellement leur passage. À tel point qu’elle plaisantait avec son médecin en lui disant : « Ma fille de deux ans a des selles plus volumineuses que les miennes ! » Ce détail pourtant frappant était ignoré.

Le piège des diagnostics alternatifs

Comme c’est souvent le cas chez les jeunes mères, les professionnels de santé envisageaient des causes bénignes : syndrome post-partum, intolérance au lactose, maladie cœliaque… autant de pistes qui détournaient l’attention du véritable problème. Résultat : une année précieuse était perdue avant qu’une coloscopie ne soit enfin réalisée.

Une lutte acharnée… et une victoire

Finalement, Tess a insisté. Elle a changé de médecin, sollicité un second avis. Et là, le verdict est tombé : un cancer du côlon à un stade avancé. Heureusement, grâce à sa ténacité, un traitement a pu être instauré à temps. Aujourd’hui, elle est en rémission complète et témoigne pour sensibiliser d’autres personnes à ne pas ignorer les signaux.

Quand faut-il consulter ?

Voici quelques signes qui doivent vous inciter à consulter rapidement :

  • Douleurs abdominales persistantes, surtout si elles deviennent plus intenses
  • Présence de sang dans les selles, sur le papier ou dans la cuvette
  • Selles anormalement étroites ou irrégulières
  • Fatigue inexpliquée, anémie
  • Perte de poids soudaine

Une prévention à ne pas négliger

La coloscopie est un outil de dépistage efficace et pris en charge par l’Assurance maladie. Bien qu’elle puisse sembler impressionnante, elle peut littéralement sauver des vies. En cas de doute, n’hésitez jamais à insister pour la réaliser. Comme le dit Tess : « Mieux vaut paraître paranoïaque que de laisser passer l’opportunité de guérir. »

Envie de soutenir ceux qui font face à cette épreuve ? Partagez cet article autour de vous. Il pourrait réellement faire la différence.