Une mère de cinq enfants s’approprie une villa de luxe à 670 000 euros : son choix, sa conviction

Publié le 25 avril 2025
MAJ le 14 mai 2025

Découvrez l'histoire captivante d'une mère de famille qui revendique son droit à occuper une somptueuse villa sans titre de propriété, suscitant une polémique en ligne.

Une demeure luxueuse occupée pour des raisons personnelles

L’événement se déroule à Cose Noves, un quartier chic situé sur la côte nord de l’île de Minorque. María Iguazo, mère de cinq enfants, réside depuis quelques jours dans une villa évaluée à 670 000 euros, sans contrat de location, ni autorisation légale… et sans aucun signe de remords.

Une vidéo devenue virale la montre se promenant dans cette résidence de 160 m² avec piscine, quatre chambres, trois salles de bains, et une vue imprenable sur la Méditerranée. Affichant un sourire, elle lance : « Même Beyoncé ne pourrait pas se l’offrir. »

Un argumentaire controversé : « Je le mérite »

Ce qui suscite la polémique n’est pas tant l’occupation illégale que les déclarations qui l’accompagnent : « Je le mérite », proclame-t-elle face à la caméra. Bénéficiant de 1 500 euros d’aides sociales mensuelles, selon les médias espagnols, elle semble revendiquer un droit à un train de vie luxueux, ce qui a scandalisé de nombreux internautes.

Pour certains, cette vidéo illustre un abus flagrant du système social. Pour d’autres, elle met en lumière la précarité extrême. Une chose est sûre : cette affaire ne laisse personne indifférent.

Une législation plus stricte en Espagne contre les occupations illégales

Face à la montée des cas d’occupation illégale, le gouvernement espagnol a récemment renforcé sa législation. Depuis juillet 2024, une loi accélère les procédures d’expulsion des squatteurs et prévoit des sanctions plus sévères en cas de récidive.

Dans ce contexte, la situation de María pourrait rapidement évoluer. Les autorités, alertées par la diffusion de la vidéo, ont déjà entamé des démarches.

Une série d’infractions qui compliquent sa position

En plus de son occupation illégale, María Iguazo est également impliquée dans d’autres affaires judiciaires. Alors qu’elle accompagnait ses enfants à l’école, elle a été arrêtée par la Guardia Civil pour un dépassement de vitesse dangereux. Le bilan du contrôle est accablant : conduite sans permis, usage de drogues (cocaïne) et emprunt non autorisé du véhicule d’un voisin.

Le véhicule a été saisi, et María est désormais poursuivie pour trois infractions distinctes, ce qui aggrave considérablement son cas.

Une affaire qui divise l’opinion publique

Entre incompréhension, fascination et colère, cette histoire ravive le débat sur le logement, la précarité et les limites de la solidarité. Peut-on justifier l’occupation illégale d’un bien au nom d’un prétendu mérite ? Le système social peut-il répondre à toutes les détresses sans être exploité ?

Une chose est sûre : à l’ère des médias sociaux, chaque acte filmé peut avoir des répercussions concrètes, parfois bien au-delà des intentions initiales.