Le serment émouvant d’Eric Clapton à son fils avant sa chute tragique du 53e étage

Publié le 11 avril 2025
MAJ le 14 mai 2025

Comment surmonter une telle épreuve ? Eric Clapton a été profondément affecté par la perte de son fils Conor, tombé accidentellement d'un gratte-ciel new-yorkais. Découvrez l'histoire émouvante d'un père, d'un fils et d'un amour interrompu.

Une journée pas comme les autres… jusqu’au moment tragique

Le 20 mars 1991, Eric Clapton se préparait à retrouver son fils pour partager un moment ensemble. À cette époque, Conor vivait avec sa mère, l’actrice italienne Lory Del Santo. Tous les trois étaient réunis à New York pour les vacances de Pâques. La veille de l’accident, père et fils avaient passé une journée complète ensemble, s’amusant au cirque.

Cette journée rare, remplie de rires, de clowns et de magie, fut aussi leur dernière. Profondément touché, Clapton avait décidé de devenir un père plus présent. Il avait même prévu une sortie au zoo pour le lendemain. Malheureusement, ce lendemain n’a jamais vu le jour.

Une chute inimaginable : l’événement qui a tout bouleversé

Le matin de l’accident, une femme de ménage nettoyait l’appartement. Une fenêtre du 53ᵉ étage était restée ouverte. Conor, joueur et insouciant, a couru et en un instant, a basculé dans le vide. Sa mère était dans une autre pièce en train de lire un fax, pensant revenir rapidement. Malheureusement, elle est arrivée quelques secondes trop tard.

« Si je n’avais pas vérifié le fax, il serait encore en vie », confie-t-elle encore aujourd’hui.

Clapton paralysé par la douleur : un choc irréel

Quand il a appris la terrible nouvelle, Eric Clapton est resté dans un état de choc. Selon Lory, il semblait avoir cessé de fonctionner. La relation entre les deux parents n’a pas survécu à cette épreuve.

À partir de ce moment-là, tout a changé. Clapton a ramené le corps de son fils au Royaume-Uni. Conor a été inhumé dans le village de Ripley, dans le Surrey, un endroit chargé de souvenirs pour la famille.

Antigua : un exil pour essayer de se reconstruire

Après les obsèques, Clapton s’est retiré à Antigua. Il a loué un petit cottage, s’est isolé du monde extérieur, évitant les médias. Seuls les moustiques et sa guitare espagnole étaient présents. Il est resté là-bas pendant près d’un an, jouant pendant des heures pour apaiser sa douleur.

« Je jouais et retravaillais les mêmes chansons, encore et encore, jusqu’à ce que je sente que je remontais à la surface », a-t-il confié plus tard.

« Tears in Heaven » : une chanson pour surmonter

De cette période de solitude et de souffrance est née l’une des chansons les plus poignantes de sa carrière : Tears in Heaven. Écrite en collaboration avec Will Jennings, cette chanson aborde la perte, le pardon et l’amour éternel. Elle représente un hommage discret mais profond à son fils.

La lettre déchirante

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Quelques jours avant sa disparition, Conor avait dicté sa première lettre à son père. Avec l’aide de sa mère, il avait simplement écrit : « Je t’aime, papa ». La lettre a été envoyée à Londres… mais n’est arrivée qu’après les funérailles.

Clapton l’a lue juste après l’enterrement. « C’est un moment que je ne pourrai jamais oublier », confie Lory.

Un drame toujours présent

La perte de Conor a profondément marqué la vie d’Eric Clapton. Mais de cette douleur est née une œuvre, une chanson et une leçon universelle : chaque instant partagé est précieux. Chaque mot d’un enfant, chaque regard peut devenir un souvenir éternel.