**Votre foie vous envoie des signaux d’alarme : décryptez-les avant qu’il ne soit trop tard**

Publié le 18 juillet 2025

Une fatigue inexplicable, une pesanteur sourde sous les côtes droites… Et si votre foie criait à l’aide ? La stéatose hépatique, cette infiltration silencieuse de graisse, peut être combattue naturellement. On vous guide pour la détecter et la neutraliser.

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Stéatose hépatique : définition et profils à risque

La stéatose hépatique, surnommée « maladie du foie gras », se caractérise par un stockage anormal de lipides dans le foie. Deux types principaux existent :

  • La NAFLD (stéatose non alcoolique) : fréquente chez les personnes présentant un surpoids, un diabète ou un excès de cholestérol, sans lien avec l’alcool.
  • La stéatose alcoolique : provoquée par une consommation excessive et prolongée de boissons alcoolisées.

Contrairement aux idées reçues, cette affection ne touche pas seulement les cas extrêmes. Un régime trop sucré ou gras, couplé à une sédentarité, peut suffire à la déclencher.

Une maladie sournoise aux conséquences graves

Souvent asymptomatique au début, elle évolue discrètement. Certains perçoivent ensuite une lassitude chronique, des tiraillements à droite de l’abdomen ou des digestions laborieuses.

Lorsque les symptômes se manifestent, l’inflammation hépatique a déjà commencé. Sans action, les risques incluent la NASH (stéatohépatite), une fibrose, voire une cirrhose. Rassurez-vous : des mesures adaptées permettent souvent de rétablir la situation.

Diagnostic : quels examens réaliser ?

Le dépistage repose sur :

  • Un bilan sanguin pour analyser les marqueurs hépatiques.
  • Une échographie révélant l’infiltration graisseuse.
  • Une biopsie dans les cas douteux ou sévères.

Si vous cumulez des facteurs de risque (obésité, manque d’exercice, métabolisme perturbé), consultez sans tarder. Mieux vaut anticiper.

La solution ? Une hygiène de vie sur-mesure

Aucun traitement médicamenteux miracle n’existe encore, mais ces actions font des merveilles :

  1. Se mobiliser au quotidien

Pratiquez 150 minutes d’activité modérée par semaine (marche dynamique, natation…). L’important est la régularité.

  1. Révolutionner son alimentation

Privilégiez les produits bruts, les oméga-3 et les fibres. Réduisez les plats industriels et les sodas.

  1. Perdre du poids avec modération

Une réduction de 5 à 10% du poids améliore significativement la santé hépatique.

  1. Éliminer les toxines

Bannissez l’alcool et le tabac. Gérez aussi les comorbidités comme l’hypertension.

Le foie : un organe résilient quand on le chouchoute

Doté d’une capacité régénératrice unique, le foie peut retrouver sa vitalité avec des habitudes adaptées. La clé ? Persévérance et accompagnement médical.
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