À 48 ans, cette maman solo découvre un Alzheimer précoce : son récit poignant sur les premiers symptômes

Publié le 9 juillet 2025

Rebecca Luna menait une vie équilibrée entre son job et ses enfants, jusqu’à ce jour où son esprit a brusquement "décroché". Face à son ordinateur, plus aucun repère : le choc d’un diagnostic inattendu.

Ce moment de confusion totale a marqué un tournant dans sa vie. Il révélait les prémices d’une pathologie insoupçonnée : **la maladie d’Alzheimer précoce**.

Un diagnostic qui défie les idées reçues

Portrait de Rebecca Luna

Si l’Alzheimer évoque souvent le grand âge, il frappe parfois bien plus tôt. Dès 40 ans pour certains, comme Rebecca. Cette **forme juvénile**, moins fréquente, n’en est pas moins dévastatrice.

« J’essaie de profiter de chaque instant, de travailler, de rester indépendante… mais je sais que le temps est compté », partage-t-elle sur sa **page de crowdfunding**.

Quand le quotidien devient énigme

Accident domestique lié à un oubli

Ses absences d’esprit ? Elle les attribuait d’abord à la fatigue. Mais ce matin-là, devant son ordinateur, plus aucun souvenir de ses tâches habituelles. « Habituellement, tout est clair. Là, c’était le brouillard complet », raconte-t-elle.

Les incidents se sont multipliés : comme cette fois où, distraite, elle a laissé cuire un œuf sans surveillance. Rentrant de promenade, elle a découvert sa cuisine enfumée. « Un vrai coup de chance que ce ne soit pas pire », souffle-t-elle, sans minimiser les risques.

Un combat pour la lumière

Consciente de l’évolution inéluctable de la maladie, Rebecca documente son parcours avec une **authenticité rare** sur les réseaux. Son but ? Briser les tabous sur cette pathologie méconnue chez les quinquagénaires.

Elle se bat aussi pour préserver son autonomie financière via une **cagnotte solidaire**, essentielle pour soutenir ses enfants face à l’avenir.

Sa leçon d’humanité : « Accueillir sans condition »

Son message est simple : privilégiez l’écoute aux conseils. « Un étreinte, un « je suis là », ça pèse plus lourd que tous les discours », insiste-t-elle.

Parfois, la tendresse est le seul langage qui compte.