Le parcours mystérieux d’une légende d’Hollywood à l’aube de ses 85 ans

Publié le 18 mars 2025
MAJ le 9 mai 2025

Découvrez le destin énigmatique d'une icône jadis éblouissante, désormais discrète à 85 ans, loin des feux de la rampe.

Une enfance parsemée d’obstacles

Elizabeth Alice MacGraw, connue sous le nom d’Ali MacGraw, voit le jour en 1939 dans l’État de New York. Issue d’une famille d’artistes modestes, son enfance est marquée par des tensions familiales et une instabilité financière. Son père, hanté par son passé d’orphelin, éprouve des difficultés à vendre ses œuvres, laissant sa mère assumer la charge financière de la famille.

Malgré ces défis, Ali se démarque par sa curiosité et sa persévérance dès son plus jeune âge. Elle obtient une bourse pour fréquenter une école prestigieuse et poursuit ses études au Wellesley College, avant de se tourner vers l’industrie de la mode à New York.

De la mode au cinéma : une ascension rapide

Avant de briller sur les écrans, Ali MacGraw fait ses débuts dans le monde de la mode. En tant qu’assistante chez Harper’s Bazaar, elle collabore avec des photographes renommés et se distingue rapidement par sa beauté naturelle. Passant du statut de mannequin à celui de styliste, son destin prend un tournant inattendu.

En 1968, elle décroche son premier rôle au cinéma. Son charisme et son jeu authentique captivent immédiatement. En 1969, elle remporte un Golden Globe pour son interprétation dans Goodbye, Columbus, mais c’est avec Love Story qu’elle devient une star internationale. Sa performance émouvante lui vaut une nomination aux Oscars et lui ouvre les portes de Hollywood.

Amour, succès et désillusions

Alors que sa carrière est à son apogée, sa vie sentimentale prend un tournant inattendu. Mariée au producteur Robert Evans avec qui elle a un fils, Josh, Ali succombe au charme de Steve McQueen sur le plateau de The Getaway. Leur relation passionnée fascine, mais en coulisses, la réalité est plus complexe.

McQueen, jaloux et possessif, lui demande de mettre sa carrière entre parenthèses. Malgré son acceptation, cette décision marque le début de son éloignement du monde du cinéma. Après leur divorce en 1978, elle tente un retour sur les écrans, mais les opportunités se font rares. À Hollywood, les actrices de plus de 40 ans sont souvent reléguées au second plan, et Ali disparaît progressivement de la scène.

Une nouvelle vie loin des projecteurs

Face aux revers professionnels et personnels, Ali traverse une période difficile, marquée par la consommation d’alcool et la solitude. En 1986, elle prend une décision radicale : suivre une cure de désintoxication et reprendre les rênes de sa vie.

Elle quitte alors la Californie pour s’installer à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, où elle adopte un mode de vie simple et apaisant. Passionnée de yoga et engagée dans des actions humanitaires, elle retrouve un équilibre loin de l’agitation hollywoodienne.

Une nouvelle perspective, entre passion et tranquillité

Aujourd’hui, Ali MacGraw savoure une existence empreinte de simplicité. Toujours active, elle participe à des projets artistiques et milite pour la cause animale. Malgré son retrait du monde du cinéma, elle continue d’inspirer de nombreuses personnes.

Son fils, Josh Evans, a suivi ses traces en devenant acteur et réalisateur. Malgré les hauts et les bas, Ali est fière du chemin parcouru et de la famille qu’elle a construite.

À 85 ans, elle démontre qu’il est possible de se réinventer, même après avoir connu la célébrité. Un exemple de courage et d’authenticité qui force l’admiration.